Quelles confitures fais-je ? Quelles gelées ? Eh bien, les gelées traditionnelles, comme celles de framboises, de groseilles…
Traditionnelles ? Pas tout à fait. « Maman ne fait jamais comme tout le monde, disent mes enfants ». Je crois, sans prétention, que c’est vrai. Pas pour faire mieux, mais pour moi, c’est une recherche de goûts, d’assemblages étonnants ou détonants que j’essaie de faire. J’essaie, je garde ou je ne garde pas. Mais lorsque je trouve ce que je cherche dans ces assemblages, je garde et je reproduis. Bien sûr, je concocte des confitures d’abricots, de mirabelles et bien d’autres, toujours avec des épices qui, pour moi, jouent avec la saveur du fruit.
L’année dernière, le temps des saisons n’étant pas particulièrement agréable à vivre, je me suis évadée dans la confection de confitures que j’ai attribuées à trois saisons. Pourquoi pas quatre ? Parce que je n’ai pas trouvé d’assemblage astucieux pour le printemps. Cela viendra peut-être un de ces jours… qui sait ! Jusqu’à maintenant, je me gardais mes recettes, mais à quoi bon me les réserver ? Si certains d’entre vous sont prêts à les essayer, je me dis que ce serait un bon moyen de les partager de loin avec vous sur une tartine de pain croustillant.
La recette : 1 kg abricots + 1 kg de tomates trop mûres (enlever la peau et les pépins) + 2 kg de sucre + 1 pot de gelée de fleurs de pissenlits (250g) + 1 pincée de curcuma.
La recette : ½ kg de pommes + ½ kg de coings + ½ kg de rhubarbe + 1 ½ kg de sucre + 3 macis
La recette : Récupérer le jus d’½ kg d’orange et y faire macérer le zeste de 2 oranges pendant ½ journée. Ecraser ½ kg de châtaignes cuites. Couper un ananas en tranches, puis en petits morceaux (une boite d’ananas au naturel fera très bien l’affaire et vous pourrez récupérer le jus). Faire cuire les zestes d’oranges à feu très doux jusqu’à ce qu’ils deviennent transparents… alors à ce moment-là, tout mélanger. Surveillez de près. Ajoutez le sucre (même quantité que les fruits) et un bâton de cannelle sans oublier de tourner régulièrement.
Voilà mes confitures de trois saisons… je réfléchis encore pour celle du printemps. Dès que je l’aurai confectionnée, je vous en ferai part… promis !
OCTOBRE 2013
Toujours dans mes confitures, j’avais concrétisé, l’année passée, des mélanges qui se sont installés dans ma tête en observant certains animaux qui ont pris, depuis longtemps, possession de notre jardin… les merles et les hérissons.
Les merles ? Oui, les merles ! Dès qu’ils nous voient dans le jardin, ils rappliquent et attendent en nous sifflant sur trois notes. Ils attendent quoi ? Et pourquoi ce sifflement ? Je m’explique. Nous avons des chats, vous le savez si vous avez jeté un coup d’œil un peu plus haut sur mon blog ou si vous avez lu quelques-uns de mes manuscrits. Donc, des chats, oui, nous en avons quelques-uns. Pour les repas, nous les sifflons, toujours de la même façon sur trois notes. Les merles -pas bêtes !- ont vite compris qu’après ces trois notes, les chats arrivent, mangent et se pourlèchent les babines pour enfin se faire la toilette d’après repas, laissant des granules dans leurs gamelles. Granules oh combien ! intéressantes pour eux… Et voilà nos merles, trois couples, qui se partagent le repas avec les chats. Tant et si bien, qu’ils attendent à 50 cm de la gente féline qu’elle ait fini de manger pour récupérer les restes. Et dans la journée, en dehors des heures de repas, dès qu’ils nous voient dans le jardin… ils ont pris l’habitude de nous siffler sur nos trois notes.
Les hérissons ? Même topo que pour les merles, excepté qu’ils ne sifflent pas (cela se saurait !), qu’ils n’apparaissent que le soir à la tombée de la nuit et qu’ils partagent le repas avec les chats, côte à côte.
Bien, me direz-vous. Et les confitures dans tout cela… Eh bien, à force d’observer merles et hérissons partager avec les chats, nous avons également constaté qu’ils partageaient avec nous… nos fruits !
Les merles, ce sont les prunes, les cerises et les groseilles dont ils se régalent bien avant nous. Quant aux hérissons, ce fut par hasard que nous découvrîmes qu’ils se faisaient des réserves de… fraises et coupaient le peu de tiges de rhubarbe que nous avions, sans compter qu’ils s’étaient servis en grignotant des pommes entreposées dans la chaufferie !
Alors, l’idée de concocter des mélanges de fruits et leur attribuer le nom de l’animal gourmand desdits fruits… a fait son chemin dans mon esprit et il n’y eut qu’un pas.
A la suite de ces mélanges de fruits, excellents par ailleurs, je me suis mise à réfléchir à ce que je pouvais attribuer à d’autres animaux avec les fruits que je pouvais avoir sous la main au cours des différentes saisons. Je parle de fruits, bien entendu, car les animaux auxquels je pensais, vraiment je n’en ai pas encore trouvé un du genre dans le jardin ! J’ai donc rapproché, toujours dans ma tête, fruits et animaux. C’est comme cela que j’ai associé Noisettes et Ecureuil, Lapin et Carottes, Chameau et Dattes
AH ! UNE CHOSE IMORTANTE A SAVOIR ET A RETENIR !!!
Les recettes que j’invente, je ne crois pas être la seule à le faire… Et, comme pour n’importe quel plat, Paëlla, Couscous, Birkoukès, Veau marengo ou Bœuf bourguignon, et autres, la recette initiale est là… on la suit scrupuleusement… comme celle que nous a donnée l’amie, la tante ou la grand’mère, et pourtant… pourtant… LE RESULTAT NE SERA PAS LE MÊME.
Le tour de main, les variétés de fruits, les assaisonnements, le matériel de cuisson, tout cela peut varier. ET C’EST UN BIEN !… Vous vous approprierez les recettes, même si vous pensez qu’elles sont identiques, elles ne le seront pas complètement. ELLES DEVIENDRONT VOTRES.
ALORS, BONNES GOURMANDISES ! ET N’HESITEZ-PAS A ME FAIRE SAVOIR COMMENT VOUS LES AVEZ TROUVEES !